mardi 14 février 2012

Les nouveautés du 1er semestre 2012

* SCHRAMBACH A.  CAPOLINI J.  Massif de la Chartreuse (Isère et Savoie). Les gisements de roches et de terres rubéfiées : minerais de fer et terres réfractaires.  120 pages   125 figures  2011 Non édité
* A. SCHRAMBACH Massif des Maures (Var). Le littoral varois entre Cabasson, la Londe et les îles d’Hyères. Les sols rubéfiés, témoins des climats passés.  2011    115 pages    125 figures  Non édité.
* A. SCHRAMBACH   Vallée de la Morge – vallée de l’Etang Dauphin (Isère).  La crue de 1697. Estimation du débit de la crue et conséquences pour la vieille chaussée en terre.  01 2012      8 pages  3 figures  Non édité.
* SCHRAMBACH A  Le Pays Voironnais et la vallée du Guiers mort (massif de la Chartreuse), Isère.  Ateliers et usines : architecture, évolution.  02 2012    95 pages   88 figures
  


1) - ARCHEOLOGIE INDUSTRIELLE : Pays Voironnais et les vallées voisines (Isère)

-Développement industriel des vallées
* A. SCHRAMBACH  Vallées du Voironnais et du massif de la Chartreuse (Isère). Comparaison du développement industriel des vallées.   11 2011      35 pages   15 figures
* SCHRAMBACH A. Comparaison de l’économie de la vallée de la Fure avec celles du Voironnais (Isère). 30 pages, 12 figures 2009 Non édité
* SCHRAMBACH A.    L’évolution économique dans le Pays Voironnais (Isère) de 1800 à 1970.  84  pages    46 figures  04 2010  Non édité         

-Architecture
* SCHRAMBACH A. Construire : textes et images  11 2011    67 pages    56 figures non édité
* SCHRAMBACH A  Le Pays Voironnais et la vallée du Guiers mort (massif de la Chartreuse), Isère.  Ateliers et usines : architecture, évolution.  02 2012    105 pages   97 figures
* SCHRAMBACH A.  Pays Voironnais (Isère). Les vieux moulins à papier. Architecture. 22 01 2012    18 pages  16 figures

-Comment circuler
* SCHRAMBACH A.  Le pays Voironnais et le massif de la Chartreuse (Isère).  Les voies de communication, chemins et ponts  70 pages   23 figures  2009  non édité
* SCHRAMBACH Alain   Les vallées dans le Voironnais et le massif de la Chartreuse (Isère).  Les ponts, les passerelles et les bacholles en bois, en maçonnerie.  22 pages  19 figures  2010 Non édité

-Les hommes et les femmes
* A. SCHRAMBACH   Pays Voironnais. Vallées de la Fure et de la Morge (Isère). Les ouvriers et les ouvrières dans les ateliers et usines des vallées au XIXe et au XXe siècle.    07 2011  41 pages  19 figures  Non édité

-Activités industrielles
* SCHRAMBACH A. Les moulins à production alimentaire. Evolution des moutures : les exemples des vallées autour du lac de Paladru (Isère)  relevés entre 1993 et 2007.   39 pages, 21 figures 2009 non édité
* SCHRAMBACH A. Pays Voironnais – Isère – Dauphiné. Les pierres à gruer ou le moulin universel. 16 pages  16 figures  2009 Non édité
* SCHRAMBACH A.  Les anciennes tuileries des vallées industrielles autour du lac de Paladru (Isère - Dauphiné).  62 pages 24 figures  Non édité
* SCHRAMBACH  A.  Les vallées dans le Voironnais et le massif de la Chartreuse (Isère). Le bois, les bûcherons, les moulin à planches, les scieries. 36 pages  17 figures 2009 non édité
* SCHRAMBACH A. Les vieilles tanneries dans le Voironnais (Isère) du Moyen Age à la fin du XIXe siècle   2009   47 pages, 27 figures Non édité
* A. SCHRAMBACH    Le pays Voironnais (Isère). Comment la colonisation industrielle des vallées s’est-elle opérée ?   11 02 2010   14 pages    13 images Non édité
* SCHRAMBACH A.  Les vallées autour du lac de Paladru, Isère.  Les moulins à papier et les papeteries    05 2011  82 pages   80 figures
* SCHRAMBACH A.  Les vallées autour du lac de Paladru, Isère. Les industries textiles. 47 pages   33 figures  Non édité
* SCHRAMBACH A. Les industries métallurgiques et les techniques associées dans les vallées du Voironnais (Isère) 67 pages   49 figures 2009 Non édité

-L’eau et son utilisation dans les usines
* SCHRAMBACH A. Des aménagements exceptionnels : les aqueducs de la vallée de la Fure (Isère). Chroniques Rivoises n°23 mai 1997
* SCHRAMBACH A.  Voironnais, vallée du Guiers mort (massif de la Chartreuse), Isère. Les seuils en rivière et les ouvrages de prise dérivant l’eau vers les ateliers.  66 pages  60 figures 2009 Non édité.
* SCHRAMBACH A. De vieux aménagements :  les chaussées en terre, les serves et les étangs dans les vallées autour du lac de Paladru (avant 1850 en Isère)  46 pages, 26 figures 2009 Non édité
* SCHRAMBACH A Vallées du Voironnais (Isère). Les prises d’eau alimentant les réseaux hydrauliques  (arrosage et usiniers) 28 pages  27 figures 2010 non édité
* SCHRAMBACH A.  Les canaux usiniers et d’arrosage   48 pages  46 figures 2010
* SCHRAMBACH A. Le Voironnais et le Guiers mort (Isère). La gestion de l’eau dans les vieux ateliers mus à l’eau. Principes – évolution.  16 pages 12  figures  2009 Non édité.
* SCHRAMBACH A. Une situation conflictuelle : la gestion de l'eau dans la vallée de la Fure du XIVe siècle à nos jours (Isère)  Chroniques Rivoises n°27 mai 1999
* SCHRAMBACH A. La gestion de l’eau par éclusage, ses contraintes, ses possibilités. Complément technique à « Une situation conflictuelle : la gestion de l’eau dans la Fure du XIVe siècle à nos jours (Isère)  Chroniques Rivoises n°27 mai 1999 »   15 pages 2008 Non édité

-Les réseaux énergétiques
* SCHRAMBACH A. Les réseaux électriques dans les vallées autour du lac de Paladru (Isère). Chroniques Rivoises n°39 mai 2005
* SCHRAMBACH A.  Voironnais et massif de la Chartreuse (Isère). Transport de l’eau : les béals en bois et en pierre dans les anciens ateliers23 pages  23 figures 2009 Non édité
* A. SCHRAMBACH Les vallées du Voironnais – Isère.   Comment accroître l’énergie crée par un dispositif hydraulique dans une usine ?    23 pages   20 figures    11 2011  Non édité.
* A. SCHRAMBACH    hydraulicien, archéologue industriel. Pays Voironnais et massif de la Chartreuse (Isère).  Les réseaux hydrauliques : construction, évolution et adaptation.  11 2011     67 pages   54 figures

-Les moteurs hydrauliques
* SCHRAMBACH A.  Principes, images des roues hydrauliques   03 2011   26 pages   24 figures  Non édité


2) - ARCHEOLOGIE INDUSTRIELLE : Massif de la Chartreuse et ses bordures (Isère et Savoie)

-Géologie
* SCHRAMBACH A.  CAPOLINI J.  Massif de la Chartreuse (Isère et Savoie). Les gisements de roches et de terres rubéfiées : minerais de fer et terres réfractaires.  120 pages   125 figures  2011 Non édité
* SCHRAMBACH A.  Le Massif de la Chartreuse et le Pays Voironnais (Isère). Les karsts et la karstification : géologie, hydraulique, hydrologie  81 pages  56 figures 2010 Non édité

-Les réseaux hydrauliques des ateliers le long du Guiers mort
* SCHRAMBACH A.  Voironnais, vallée du Guiers mort (massif de la Chartreuse, Isère et Savoie)). Les seuils en rivière et les ouvrages de prise dérivant l’eau vers les ateliers.  66 pages  60 figures 2009 Non édité.
* SCHRAMBACH A. Le Voironnais et le Guiers mort (Isère). La gestion de l’eau dans les vieux ateliers mus à l’eau. Principes – évolution.  16 pages 12  figures  2009 Non édité.
* A. SCHRAMBACH  Massif de la Chartreuse (Isère). Le Guiers mort. La gestion de l’eau au jour le jour dans les ateliers cartusiens échelonnés le long du Guiers mort 7 pages 6 figures  2009 Non édité
* SCHRAMBACH A.  Voironnais et massif de la Chartreuse (Isère). Transport de l’eau : les béals en bois et en pierre dans les anciens ateliers23 pages  23 figures 2009 Non édité
* A. SCHRAMBACH    hydraulicien, archéologue industriel. Pays Voironnais et massif de la Chartreuse (Isère).  Les réseaux hydrauliques : construction, évolution et adaptation.  11 2011     51 pages   45 figures

-Problèmes énergétiques
* A. SCHRAMBACH Les vallées du Voironnais – Isère.   Comment accroître l’énergie crée par un dispositif hydraulique dans une usine ?    23 pages   20 figures    11 2011  Non édité.

-Les industries, les voies de communication
* A. SCHRAMBACH  Massif de la Chartreuse – Dauphiné. Les ateliers cartusiens du Guiers mort (massif de la Chartreuse – Isère et Savoie)  entre le XIVe et le XVIIIe siècle, évolution, histoire et techniques.  122 pages  98 images  2010 Non édité.
* A. SCHRAMBACH  Voies de communication dans le bassin versant du Guiers mort (massif de la Chartreuse – Isère et Savoie).  33 pages  31 images  2009 Non édité.
* A. SCHRAMBACH   Les anciens hauts-fourneaux dauphinois et leur évolution (partiellement d’après les travaux de Léon pierre, 1954).  31 pages 24 figures 2012 Non édité

3) - ARCHEOLOGIE INDUSTRIELLE : hors de ces régions

-Moulin de Nantoin
A. SCHRAMBACH   A. et B. TRUCHET   E. VERDEL  avec  la participation de  J. CAPOLINI   S. VINCENT.  La Bièvre.  Four et moulins banaux, moulins Laurencin puis Badin, pressoir, moulin, scierie, tissage Reypin Alexis.  Mas du champ de l’Orme, hameau de Villeneuve. Nantoin (Isère) 24 pages  3 images  2001 – 2006 Non édité.

-Filature la Galicière
SCHRAMBACH A.  CAPOLINI J.  Vallées des ruisseaux du Merdaret et du Viallet. Les moteurs hydrauliques. Magnanerie, filature "la Galicière". Chatte (vallée de l'Isère) 40 pages et 4 annexes.  2003  Non édité.

-Le moulin des Ayes à Crolles
A. SCHRAMBACH  V. VALENZA  avec la collaboration de madame BOTET,  R. CHAGNY et de P. SINFISO. Vallée du Grésivaudan. Commune de Crolles (Isère)  L’abbaye, le moulin des Ayes et le ruisseau de Craponoz.  124 pages  68 figures 2005 - 2010  Non édité


4) - LA NAVIGATION SUR L’ISERE ET SES BATEAUX

-Les hommes
* A. SCHRAMBACH   Les bateliers de l’Isère   25 pages 16 figures 2010 Non édité.

-La navigation
* A. SCHRAMBACH  L’Isère, une voie navigable reliant les Alpes avec le midi méditerranéen  (Isère – Dauphine)  65 pages, 29 figures  2000-2009 Non édité
* A. SCHRAMBACH   La navigation sur l'Isère avant le XVIe siècle  (16 pages   6 figures)  2010 Non édité
* A. SCHRAMBACH  Navigation sur l’Isère.  Le trafic sur l’Isère des  produits métallurgiques destinés au Voironnais.  Importance de la batellerie  14 pages   6 figures 2009 Non édité
* A. SCHRAMBACH  P. BERNARDIN   Note relative aux premiers voyages sur l'Isère des bateaux à vapeur.  Grenoble   1997 Non édité

-Les ports
* A. SCHRAMBACH  La navigation sur l’Isère : les ports fluviaux  23 pages, 25 figures 2009 Non édité.

-Les bateaux
* A. SCHRAMBACH et A. TRUCHET.  Découverte d’un bateau de l’Isère. Description détaillée. (barques de Tullins et de l'étang Dauphin) 6 pages  2000-2004 non édité

* A. SCHRAMBACH  Descriptions de quelques bateaux de l’Isère  (compléments à l’étude de 1999 publiée dans le Monde Alpin et Rhodanien) 2008   40 pages  26 figures Non édité

* A. SCHRAMBACH  Navigation sur l’Isère (et le Rhône). Les barques à propulsion ramique. (5 pages, 4 figures) 2009 Non édité.
* A. SCHRAMBACH  Navigation  sur l’Isère, la construction des bateaux  (29 pages   24 figures) 2009  Non édité
* A. SCHRAMBACH  Moulins à grains construits ou fonctionnant  au dessus du lit de l'Isère.  24 pages   25 figures 2010 Non édité

5) - HYDROLOGIE DES RUISSEAUX (Pays Voironnais, régions voisines et massif de la Chartreuse), Isère, Savoie

-Les grosses crues
* SCHRAMBACH A.   J. CAPOLINI. Les crues les plus violentes dans les vallées autour du lac de Paladru (Isère)   (1725, 1856, 1897, 2002).   2004 - 12 2010  15 pages, 7 figures.
* J. CAPOLINI ET A. SCHRAMBACH. Vallée de l'Ainan (Isère). La grosse crue du 6 juin 2002    (26 pages   4 figures) 2007 Non édité
* SCHRAMBACH A  Vallée de l’Ainan (Isère). La crue de 1934 au seuil en rivière des sites A160 (soierie Mignot) et A165 (moulin Berthier). 5 pages    1 tableau, 1 graphique, 2 images et 2 photographies 2009 Non édité
* SCHRAMBACH A. CAPOLINI J. La grosse crue de mai 1856 dans la vallée de la Fure (Isère). Conséquences d'une future très grosse crue, à prévoir au XXIe siècle  2006 27 pages Non édité.
* SCHRAMBACH A. vallée du Surand (le Pin – Isère). Destruction des barrages des Chartreux lors de la crue de 1725. Essai de calcul de la crue. 10 pages 4 figures.  08 2011    Non publié.
* SCHRAMBACH  A.   Vallée de la Morge – vallée de l’Etang Dauphin –Isère).  La crue de 1697. Estimation du débit de la crue et conséquences pour la vieille chaussée en terre.  01 2012      8 pages  3 figures  Non édité.

- Le Guiers mort (massif de la Chartreuse, Isère)

-Le rôle du lac de Paladru et celui des sources de Réaumont sur le régime des basses eaux de la Fure
* SCHRAMBACH A.  CAPOLINI J. Un atout très ancien, pour le développement de la vallée de la Fure : les déversements du lac de Paladru et ceux des sources de Réaumont dans le ruisseau de la Fure (Isère).    10 pages, 6 figures 2009 Non édité
* CAPOLINI J.  SCHRAMBACH A. Le bassin versant du lac de Paladru (Isère). Etude de son environnement hydraulique. Fonctionnement du lac.    12 pages        2002 – 2009  Non édité
* SCHRAMBACH A. CAPOLINI J.  La gestion de l'eau dans la Fure (Isère) : les étiages sévères  2006  17 pages 4 figures  Non édité
* SCHRAMBACH A. CAPOLINI J.  Vallée de la Fure : les sources de Réaumont (Isère) dans  leur environnement géologique et hydrologique  33 pages   12 figures  2009 Non édité.

6) - GEOLOGIE, HYDROGEOLOGIE  DU MASSIF DE LA CHARTREUSE (Isère et Savoie),
DU VOIRONNAIS (Isère) ET DU MASSIF DES MAURES (Var)

-Le massif de la Chartreuse (Isère et Savoie)
* A. SCHRAMBACH (géologue, hydraulicien, archéologue industriel) avec la participation de PASCALE REY (environnementaliste), D’EMMANUELLE VIN (historienne), de MICHEL DELAMETTE (géologue), de SYLVAIN PAQUET (météorologue), de GERARD REMILLIER (ONF) et de GERARD LECLERC (chimiste). Massif de la Chartreuse (Isère et Savoie). Communauté de communes des Appremonts. Vallée du Guiers vif. La source minérale Germaine. Eau sulfureuse superficielle et sédimentaire (étude géologique, hydraulique, géothermique et géochimique)  85 pages  28 figures 2008 – 2011 
* ALAIN  SCHRAMBACH  ROBERT  CHAGNY avec la participation de JEAN CAPOLINI et de GEORGES AVETA. Vallée du Grésivaudan. Vallon du Charmeyran. Hydrologie de surface et hydrologie souterraine. Conséquences pour les anciens aménagements artisanaux. Commune de la Tronche (Isère).  38 pages   17 figures 2006-2010.
* SCHRAMBACH A.  Le Massif de la Chartreuse et le Pays Voironnais. Les karsts et la karstification : géologie, hydraulique, hydrologie  81 pages  56 figures 2010 Non édité
* A. SCHRAMBACH (hydraulicien et archéologue industriel), G. REMILLIER (ONF), J. CAPOLINI (hydraulicien).  Vallée du Guiers mort massif de la Chartreuse – Isère). Débits de basses eaux du Guiers mort et conséquences pour l’alimentation en eau des vieux ateliers mus à l’eau  2010  (37 pages   19 figures). Non édité.

-Le Pays Voironnais (Isère)
* SCHRAMBACH A. CAPOLINI J.  Vallée de la Fure : les sources de Réaumont dans  leur environnement géologique et hydrologique (Isère près de Rives)  33 pages   12 figures  2009 Non édité.
* A. SCHRAMBACH.   J. CAPOLINI    Un château d'eau naturel : les hautes collines autour du Barracuchet. (Saint Sixte, Merlas, Saint-Nicolas-de-Macherin, Saint Etienne-de-Crossey, Saint Aupre le haut et le bas) 11 pages 6 figures 2004 - 2011 Non édité.
* SCHRAMBACH A.  Vallée de la Morge amont (Isère).  Les gorges de Crossey et l’Etang Dauphin.  01 2012       10 pages  8 figures
* SCHRAMBACH A. Vallée de la Morge dans le Voironnais (Isère). Saint Aupre : les carrières de terres réfractaires. 11 pages  4 figures  Autrefois n°61  juin 2011.
* SCHRAMBACH A. CAPOLINI J.  Vallée de la Fure : les sources de Réaumont (Isère) dans  leur environnement géologique et hydrologique  33 pages   12 figures  2009 Non édité.

-Le massif des Maures(Var)

-Géologie et Patrimoine
* A. SCHRAMBACH  P. BESSE  Usage de pierres vertes dans l'architecture des vieux bâtiments du massif des Maures (Var). Le long voyage des serpentines (ophiolites) dans le temps et l’espace.  34 pages  37 figures 2009. Non édité. (Une conférence a été donnée à ce sujet).
* A. SCHRAMBACH  Le ruisseau de Saint Clair et l’évolution du littoral dans la commune du Lavandou (Var)  dans leurs environnements terrestre et  sous- marin de puis  les derniers 15 millions d’années. Commune du Lavandou.  60 pages 64 figures 2010  Non édité. (Une conférence a été donnée à ce sujet).
* A. SCHRAMBACH Massif des Maures (Var). Le littoral varois entre Cabasson, la Londe et les îles d’Hyères. Les sols rubéfiés (paléosols), témoins des climats passés.  2011    115 pages    125 figures  Non édité.
* A. SCHRAMBACH  L’usine de fabrication de soude au Langoustier à Porquerolles (var) ou la plage au sable noir.  12 pages 16 figures 2010

-Hydrologie
A. SCHRAMBACH   Les eaux souterraines dans le bassin versant de la Fouasse à Saint Clair (Var, commune du Lavandou)  10 pages  8 figures   2010.  Non édité.
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7) - LIVRES, REVUES où on retrouve sous une forme condensée certains de ces sujets. 

REVUES

-Chroniques Rivoises puis les Chroniques , Rives (Isère).
A. SCHRAMBACH  Les origines de la navigation dans le Dauphiné et la Savoie et les bateaux sur l’Isère    Chroniques Rivoises   n°22 novembre 1996
SCHRAMBACH A. Les canaux dans la Fure : un réseau essentiel pour la vie économique de la vallée. Chroniques Rivoises n°24 novembre 1997
SCHRAMBACH A. Des aménagements exceptionnels : les aqueducs de la vallée de la Fure Chroniques Rivoises n°23 mai 1997
SCHRAMBACH A. Des moteurs archaïques : les roues hydrauliques de la vallée de la Fure  Chroniques Rivoises n°25 mai 1998
SCHRAMBACH A. Les vieilles turbines hydrauliques des vallées de l'Ainan et de la Fure  Chroniques Rivoises n°26 novembre 1998
SCHRAMBACH A. Une situation conflictuelle : la gestion de l'eau dans la vallée de la Fure du XIVe siècle à nos jours  Chroniques Rivoises n°27 mai 1999
A. SCHRAMBACH  S. BERTHIER  L’usine de tissage Veyre à Saint Bueil dans la vallée de l’Ainan.   Chroniques Rivoises  11 / 1999
FERRIERE L.  SCHRAMBACH A. La papeterie Vincent Montgolfier à Charavines.  Chroniques Rivoises n°29 mai 2000
SCHRAMBACH A. La longue histoire des moulins dans la vallée de l’Ainan Chroniques Rivoises n° 29 mai 2000, n°30 novembre 2000
SCHRAMBACH A. Les industries de la vallée de l’Ainan Chroniques Rivoises n° 31 mai 2001, n°32 novembre 2001
FERRIERE L. SCHRAMBACH A. Les papeteries de Renage, près Rives (1ère partie) Chroniques Rivoises n°32 novembre 2001.  2eme partie Chroniques Rivoises n°33 mai 2002.
R. CHABOUD  SCHRAMBACH A. Les moulins de Réaumont Chroniques Rivoises n° 34 novembre 2002
DOUILLET R.  FERRIERE L.  SCHRAMBACH A.  La papeterie de Renage  Chroniques Rivoises n° hors série 11/2003
SCHRAMBACH A.  ROSTANG H. PAHUD R. Vallée de la Haute Bourbre. Le gué de St-André-le-Gaz sur la Bourbre   (la Palud) 5 pages Chroniques Rivoises  n° 35 mai 2003
SCHRAMBACH A. Les ateliers et les usines de de la Haute Bourbre de Châbons à Saint-André-le-Gaz Chroniques Rivoises n° 36 novembre 2003, n°37 mai 2004
FERRIERE L.  SCHRAMBACH A. Vinay : histoire sans patrimoine Vinay : la hameau rasé n°38 novembre 2004
BLANC J.M.  BLANC-COQUAND L.  CHABOUD R.  DERVAUX P. DOUILLET R.  FERRIERE L.  SCHRAMBACH A.  La papeterie de Renage  Chroniques Rivoises n° hors série 11/2003
SCHRAMBACH A. Les réseaux électriques dans les vallées autour du lac de Paladru n°39 mai 2005
SCHRAMBACH A. Les ateliers et petites usines construits sous le château de Pupetières Chroniques Rivoises n°40 novembre 2005
SCHRAMBACH A. Blanchir la pâte à papier : les  moulins à kaolin et à pierres  n°41 mai 2006
SCHRAMBACH A.  Des moulins à blé à la soierie. L’usine de tissage de Saint-Nicolas-de-Macherin Chroniques Rivoises n°42 novembre 2006
SCHRAMBACH A. Voiron : de l’économie médiévale à l’économie moderne (en 3 parties). les Chroniques Rivoises n° 43 mai 2007, 44  novembre 2007 et 45  mai 2008.
SCHRAMBACH L’industrialisation des vallées du Voironnais Chroniques Rivoises n°46 novembre 2008
SCHRAMBACH A. L’industrialisation des vallées du Voironnais. Les moulins Chroniques Rivoises n° 47  juin 2009, n°48 décembre 2009
SCHRAMBACH A. Pierres, carrières et constructions dans le Voironnais. Les ressources minérales locales Les Chroniques n°49  juin 2010, n°50 décembre 2010.
SCHRAMBACH A. Les canaux d’arrosage dans le Voironnais. Les Chroniques n°52  décembre 2011, n°53 juin 2012.

-Le Renouillard (Moirans)
A. SCHRAMBACH Les tanneries, les mégisseries et les corroyeries du Moyen Age à la fin du XIXe siècle dans le Voironnais. Revue Le Renouillard (Moirans). Première partie : N°35  octobre 2010. Seconde partie : n°36 octobre 2011  Troisième partie :

-Autrefois (AHPPV, Voiron)
A. Schrambach  M. Perrin-Taillat . Les industries de Voiron. Apparition et développement. Autrefois n°53 juin 2007
M. Perrin-Taillat  A. Schrambach  E. Verdel. Le Voiron souterrain. Les voûtes des vieux moulins à papier. Autrefois n°55 juin 2008
A. Schrambach. Les très fortes crues dans la région du Voironnais. Autrefois n°56 décembre 2008
A. Schrambach.  La découverte et l’étude d’une barque de l’Isère. Autrefois n°57 juin 2009
A. Schrambach. Vallée de la Fure dans le Voironnais (Isère). Alivet, un haut lieu industriel (vallée de la Fure). Autrefois n°59 juin 2010
A. Schrambach. Vallée de la Fure dans le Voironnais (Isère). Sous le château de Rives, aux Poypes et à la Pérollerie, des ateliers qui évoluèrent du travail des métaux, à la fabrication du papier puis à la production d’électricité. 14 pages   15 figures  Autrefois n°60  décembre 2010.
 A. Schrambach. Vallée de la Morge dans le Voironnais (Isère). Saint Aupre : les carrières de terres réfractaires. 11 pages  4 figures  Autrefois n°61  juin 2011.

-Les Echos des moulins de l’Isère (Saint Siméon de Bressieux)
A. Schrambach.  Pays voironnais et massif de la Chartreuse. Les seuils en rivière. 10 pages  12 figures mars 2011  n°13
A. Schrambach.  Pays voironnais et massif de la Chartreuse. Evolution des moulins à grains durant plus de 2000 ans. 1ère partie septembre 2011  n°14 (10 pages  12 figures), seconde partie 2012 n°15.

-Moulins de France  Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde des moulins (Paris)
A. SCHRAMBACH  R. CHAGNY. Les moulins liés à l’abbaye de Montfleury. Moulins de France n°79 juillet 2009
A. SCHRAMBACH A. Isère : les moulins à kaolin et à pierre du Pays Voironnais 3 pages Moulins de France n°82 avril 2010
A. SCHRAMBACH Les seuils en rivière. Pays voironnais et massif de la Chartreuse (Isère) : étude hydraulique.  4 pages  Moulins de France n°86 avril 2011

-APHID (Grenoble)
A. SCHRAMBACH La fabrication du papier dans les vallées autour du lac de Paladru  Lettre de l’APHID n°32  octobre 2006
A. SCHRAMBACH  Les activités industrielles le long de l’Ainan à Saint-Bueil ou le rôle des crues de l’Ainan dans l’histoire industrielle.  3 pages 4 figures  Lettre de l'APHID  2006

-Le Monde Alpin et Rhodanien (Grenoble)
Parent J.-F. A. Schrambach.  La Fure d’une énergie à l’autre. L’essor industriel d’une vallée en Isère. Le Monde Alpin et Rhodanien. 2-4/1996
A. Schrambach  P. Couegnas. Images de la batellerie de l’Isère. Le Monde Alpin et Rhodanien. 1-3/1999
A. Schrambach. Découverte d’une ancienne barque de l’Isère. Le Monde Alpin et Rhodanien. 4/2001
A. Schrambach. Les chaussées en terre et les étangs en nord-Isère. Une catastrophe dans la vallée du Surand en 1725. Le Monde Alpin et Rhodanien. 3-4/2004
A. Schrambach. Les ateliers d’effilochage. Le Monde Alpin et Rhodanien. 1-4/2005

-Programme pluriannuel en sciences humaines Rhône-Alpes
MOYNE J.-P.  PARENT J.-F. ROUGIER H. SCHRAMBACH A. La naissance d’une vallée industrielle en Dauphiné. La vallée de la Fure. Rapport intermédiaire de recherche. Projet dirigé par M. COLARDELLE, J. GUIBAL et J.-F. PARENT  avec le concours d’E. VERDEL (Conservatoire du patrimoine en Isère – Equipe archéologique de Charavines) 1994.

-Bulletins communaux (Doissin, vallée de l’Hien,  Massieu vallée de l’Ainan)
A. Schrambach  J. Capolini  Le marais et le grand étang de Doissin (vallée de l’Hien)  Bulletin de la Communauté de communes de la vallée de l’Hien 2003
A. Schrambach  L’étang de la Vora à Massieu (vallée de l’Ainan) Bulletin de la commune de Massieu 2003


LIVRES
A. Schrambach. L’Isère, un axe économique.  In L’Isère, Guides Gallimard. 1998
A. Schrambach  E. Verdel. Ateliers et usines. In Charavines à travers le temps. 1999
A. Schrambach. De la canne à la betterave. In Virieu en Dauphiné. Des hommes et des histoires. Louis Fournier 2001
A. Schrambach. Les roues hydrauliques.  Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde de moulins. 156 pages  2009
A. Schrambach. Les moteurs autres que les hydrauliques.  Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde de moulins. 143 pages  2010


Les deux derniers livres (les roues hydrauliques et les autres moteurs) peuvent être acquis via l’adresse e mail suivante :  bouchard.annie arroba wanadoo.fr

samedi 11 février 2012

Archéologie industrielle en Dauphiné / Méthodologie des enquêtes et études

(Version de 2011)

Equipe de fouilles de Charavines -dir. M. Colardelle et E. Verdel- et Musée Dauphinois à Grenoble -dir. J. Guibal-

Les 7 vallées industrielles suivantes - situées autour du lac de Paladru - ont été, ou seront étudiées :
- vallée de l'AINAN (études réalisées de 1997 à 1999 ..... 2000)
- vallée de la Haute BOURBRE (études réalisées de 1999 à 2001)
- vallée de la FURE (études réalisées de 1993 à 1994 .... 2003)
- vallées alimentant le lac de PALADRU (SURAND et COURBON) (enquêtes sur le terrain réalisées de 2000 à 2001, fin des études en 2002)
- vallée de l'HIEN (études réalisées de l'été 2000 à l'été 2003)
- vallée de la MORGE : (début des études : janvier 2004, fin en 2006)


La vallée du Guiers Mort dans le massif de la Chartreuse
- l'étude a commencé par la vallée du GUIERS MORT (2007)



Ces études ont été commencées en mars 1993. Elles dureront, probablement, jusqu'à 2010.
Elles ont été entreprises dans le cadre des fouilles du village médieval de Colletière à Charavines.
Cet habitat est un site lacustre placé sur la berge du lac de Paladru à 30 km au nord ouest de Grenoble.
Il est daté de la première moitié du XIe siècle.
La majorité des vallées étudiées est placée autour du lac et englobe l'ancien territoire de la baronnie de Clermont. Toutefois, la vallée du Guiers Mort était hors de cette juridiction (comme celle de l'Hien)
Il s'agissait de relier les contextes économiques et sociaux prévalant à l'époque médievale, avec ceux des siècles postérieurs.

La METHODOLOGIE des études d'archéologie industrielle a été la suivante :

PREAMBULE
Le mot archéologie est retenu car les travaux portent d'abord et essentiellement sur des travaux de terrain (études d'objets divers) avec un regard d'archéologue et non d'historien classique.
Précisons qu'A. Schrambach a travaillé auparavant sur un chantier de fouille du Paleolithique moyen et supérieur en France et un autre relatif à des Antiquités romaines et byzantines en Algérie (soit un cumul en 2011, de 21 années d'activités liées à l'archéologie dont 19 en archéologie industrielle).
Par ailleurs, les méthodes de travail retenues par Alain Schrambach et Jean Capolini sont celles utilisées durant plusieurs décennies dans le cadre de leurs activités professionnelles qui consistaient en des études d'hydraulique appliquée à l'aménagement du territoire (et de géologie pour le premier et de géomorphologie pour le second) où il fallait commencer par appréhender l'environnement naturel (géologie, topographie, hydrologie de surface et souterraine, couvert végétal, cultures etc), les réalisations existantes, les anciens projets d'aménagements et ensuite sur la base d'une connaissance des besoins actualisés (et définis par d'autres membres de l'équipe de projet - économistes, sociologues etc) définir et chiffrer les solutions retenues. Ce travail a de nombreux points commun avec celui pratiqué depuis 1993 dans les vallées.

DANS LES HUIT VALLEES DEPUIS 1993...
Ces études étant coordonnées par Alain SCHRAMBACH, ingénieur de formation géologue/hydraulicien, l'accent a été porté sur le rôle de l'environnement dans le développement des vallées. Chaque vallée comprend une étude hydrologique (réalisée successivement par P.H. CHAVANIS et J. CAPOLINI), hydraulique, géologique et géomorphologique qui est complétée par une analyse des voies de communications naturelles (en particulier les barrières naturelles - marais, collines escarpées - , les seuils ou gués permettant de traverser le lit des rivières) et artificielles. Ces analyses environnementales définissent le cadre qui a guidé le développement social et économique des vallées qui vivèrent longtemps en autarcie marquée. De façon à mieux comprendre certains aspects environnementaux, nous avons participé à des études de géographie physique (dynamique torrentielle) avec Henri Rougier professeur à l'université de Lyon.
- En même temps des travaux de reconnaissance sur le terrain pouvant durer plus de 2années sont effectués dans chaque vallée. Ce travail est la base de toutes les études ultérieures et il apporte des informations rares n'existants pas dans les archives.
Il est orienté, entre autres, vers une approche en archéologie du bâti (analyses des styles pour la chronologie et des structures pour l'évolution des sites et l'adaptation des bâtiments aux nouvelles conditions de production) et des analyses techniques poussées (réseaux hydrauliques, moteurs, techniques industrielles, production). En cas de site moderne implanté sur un ancien établissement, recherche des murs et des canaux subsistants, ayant appartenu à ce dernier etc. De nombreuses discussions ont lieu avec les personnes ayant connu le site autrefois ou ayant travaillé en ce lieu (propriétaires, ouvriers et ouvrières, patron). A l'issue de ces échanges de vues, de rappel des mémoires, des dessins reconstituant l'aspect des ateliers ont été réalisés en tenant compte de l'avis des personnes concernées (jusqu'à dix pour un site).
Des calculs hydrauliques ont été réalisés afin de mieux comprendre le fonctionnement des vieux moteurs (et par la même les ateliers) et à ce sujet des méthodes de calcul spécifiques ont été développées (éclusage, débit des canaux, puissance des roues hydrauliques ou des moteurs à vapeur etc).
Il en a été de même au sujet des maisons fortes et des châteaux et manoirs (où habitaient les seigneurs propriétaires des vieux moulins avant la fin du XVIIIème siècle).
- A ce stade rédaction de fiches descriptives ANALYTIQUES à raison d'une par site industriel ou pré-industriel Ces fiches comprennent deux parties : la première historique et le seconde technique. Celle ci comprend les données et descriptions architecturales, les mêmes d'après la chronologie, l'évolution de la superficie du site, les réseaux énergétiques et leur évolution, le mobilier industriel, les processus industriels, la production, les hommes etc. ; il y a aussi les cartes anciennes, les plans des usines, les relevés de détail, les photographies, les images anciennes, les graphiques.
- Ensuite recherches d'archives (archives publiques et privées) et introduction dans la fiche ANALYTIQUE correspondante. Dans la vallée de l'Hien les archives privées des papetiers ont apporté plus que les publiques. Certaines usines sont accompagnées (sur place) de nombreuses archives. Comme ces dernières pouvaient disparaître, elles ont été exploitées d'une manière très large.
Toutes les fiches sont bâties sur le même plan, ce qui facilite les recherches et les compléments apportés plusieurs années après.
- Rédaction de bases de données présentant toutes les informations ANALYTIQUES relatives à une vallée, classées par sujet. L'analyse des anciens aménagements industriels d'un territoire a été menée en s'appuyant sur les données issues des textes, parfois techniques, mais surtout des cartes et plans anciens. C'est la raison pour laquelle les études comprennent beaucoup de valeurs chiffrées, de tableaux numériques, de diagrammes et de graphiques. Par exemple, la recherche de marqueurs de l'industrialisation en utilise beaucoup. Cette approche d'ingénierie débouche sur des résultats nouveaux.
A chaque fois que cela est possible, intégration des résultats au niveau global de la vallée.
- Enfin, et uniquement lorsque les travaux ANALYTIQUES sont terminés, rédaction et publication d'études, d'articles, de brochures SYNTHETIQUES sur un site ou un sujet technique précis. Les listes présentées dans chaque fiche du site web sont explicites.
Une fois les études de toutes les vallées terminées, des synthèses globales seront faites.

L'accent a été porté sur la réalisation de nombreux dessins. Outre que cela oblige le dessinateur (en l'occurence A. Schrambach) à voir, à analyser chaque détail (non vu dans le cas d'une vision rapide), cela permet à chaque membre de l'équipe d'avoir en tête la même image e-t d'en parler en connaissance de cause. C'est ainsi que certains dessins ont été l'objet de nombreux ajustements. Les 3 dessins suivants en sont l'illustration.
Fig : Le bourg de Voiron était autrefois encerclé par une muraille avec deux portes principales.
Ce dessin a été modifié en tenant compte des remarques de J.P. Moyne qui connaît bien le vieux Voiron et qui a rédigé de nombreux textes sur le Voiron médiéval.

Fig : Les fonds de toutes les vallées (Fure exceptée) ont supporté l'évolution glaciaire classique : lac glaciaire (lors de la fonte il y a 10000 années) --> étang --> marais --> drainage.
Ces étangs et marais formaient une barrière entre les deux rives : les gués (gua, gaz) naturels permettaient de passer d'une rive à l'autre : c'était
un lieu du vie avec hameau, maison forte et parfois moulin. Les gués furent équipés de planches puis de passerelles en bois et enfin de petits ponts en maçonnerie.
Ceci est particulièrement marqué dans la Bourbre aval, le Surand aval et l'Ainan amont.

Fig : Ce dessin montre, dans la vallée amont de l'Hien, le château des Ayes (disparu) près de Belmont. Si l'architecture du manoir est hypothétique,
la position du moulin et de la serve correspondent aux ruines vues sur le terrain. Le cadastre napoléonien a donné le plan du bâtiment.
En principe, une fois les études d'une vallée achevées, un CD (sous Windows) regroupant l'ensemble des informations (y compris les fiches) et des textes sera publié (textes sur CD ; figures sur papier ou sur CD).
L'équipe pluridisciplinaire comprend archéologues (Eric Verdel -époque Médievale et Temps Modernes -, Alain. Schrambach -archéologie industrielle -), historiens (Jean Pierre Moyne - époque Médievale et Temps Modernes -, Jean François Parent - historien/économiste : XIX et XXe siècles -), hydraulicien (Jean Capolini), géologue (Pierre-Henri Chavanis) et géomorphologues (Henri Rougier, Goeffrey Vigouroux, Jean Capolini). D'autres personnes, des chercheurs, des étudiantes ont apporté des informations : Roger Chaboud, Carol Darnault, Lionel Ferrière, Louis Fournier, Roger Fournier, A. Gautier, Sarah Goeller, Stéphanie Grare, Estelle Guilini, Georges Rosenberger, Michel Perrin-Taillat, Gérard Rémillier. Par ailleurs le nom des personnes (très nombreuses), qui dans chaque vallée, ont apporté peu ou beaucoup est indiqué dans les fiches.
Plusieurs membres de l'équipe, ingénieurs de métier, ont apporté une approche (en particulier de constructeur), une méthodologie, qui viennent compléter avec bonheur celles des historiens (un équipe complète en archéologie industrielle doit comporter obligatoirement au moins un architecte, un ethnologue, un hydraulicien et un ingénieur orienté mécanique ou industrie).
L'approche archéologique a conduit également à disposer d'éléments introuvables dans les textes, qui par ailleurs sont indispensables pour la bonne compréhension de l'histoire industrielle des vallées.
Afin de bien comprendre les mécanismes et les activités industrielles d’autrefois, de nombreuses personnes, dont c’était le métier, ont été interrogées (moulins à grains : Mrs Berthier, Blanc, Bret et Martin ; tuileries : Mrs Bertrand, Francillon et Satre ;  soieries : Mr Rostand et Paillet ; papeteries : Mrs Blanc-CoquandCommeauxDaujas, Henry, MaffeyTezier ; métallurgie : Mde Durand et Mrs BattutBret et Maes).
-
De façon à comparer les vallées avec d'autres situées hors de l'environnement du lac de Paladru, des études, hors de ce cadre, sont menées ponctuellement à la demande des propriètaires dans l'Isère, la Drômela Corse. Il s'agit de filatures et de moulins alimentaires.

Fig : Les moulins alimentaires ont été jusqu'aux années 1980, et ceci depuis le Moyen Age, des ateliers obligatoires car ils assuraient le maintien d'une énorme partie de l'alimentation de base des habitants. Avant la fin du XVIIIe siècle, ils appartenaient aux seigneurs et la concurrence ne jouait pas : leur nombre suivait celui des utilisateurs. Après 1800, devenus privés et soumis à la loi du marché, quoique le nombre d'habitants se soit accru, les petits "mal achalandés" étaient éliminés. Après 1850 et surtout les années 1880 (roues hydrauliques puissantes, nouvelles moutures comme la mouture "hongroise", nouvelle organisation du travail dans l'atelier), leur nombre décrut fortement (sauf dans la Fure car il fallait nourrir les ouvriers et ouvrières). Au XXe siècle il ne restait plus qu'un à deux gros moulins par vallée. Actuellement, parmi les anciens (depuis la fin des années 1400 !), un seul fonctionne à St-Ondras (Bourbre)

Fig : Cette carte est à comparer avec la suivante


Fig : Dans les deux cas, Ainan (moulins durant la 1ère moitié du XIXème siècle) et Hien (moulins au XVIIIème siècle donc soumis à la banalité),
les limites dessinées autour de chaque moulin ne représentent pas les zones d'action mais simplement leur territoire par rapport à ceux des voisins.
La zone d'action - ou le territoire drainé par un moulin - était en principe celui correspondant à une demi journée de marche du client accompagné de son âne.
La réalité était plus complexe. L'abondance des clients dépendait du bon vouloir de ceux ci : à certaines époques - lors de la banalité - ils refusaient d'aller vers les ateliers trop éloignés.
Le meunier suivant son sens de l'accueil, son goût du travail, la qualité de sa farine et son honnêteté pouvait les attirer ou les repousser : le moulin était plus ou moins "mal achalandé".
Enfin les moulins n'étaient pas tous comparables : certains étaient bien équipés, d'autres l'étaient sommairement et enfin le matériel était entretenu ou non (cas le plus fréquent).
Toutefois grosso modo il y avait une corrélation entre le nombre d'habitants et le nombre de moulins. Au fil des décennies, la notion de territoire se déforma.
Vers 1950, le moulin Berthier (A165) à Saint-Bueil dans l'Ainan avait des clients qui venaient d'Aiguebelette. Actuellement l'huilier Durand (H437) à Biol, a des clients alsaciens !
-*-
TEXTES ANCIENS ET CALCULS !

Depuis quelques années, nos études sont portées vers la recherche et l'analyse de textes anciens, porteurs d'informations chiffrées, permettant de faire des calculs (en général simples).
Les résultats, qui ne sont que des essais, sont utiles car ils permettent d'avoir une vision nouvelle, différente, sur des questions précises, fréquemment oubliées ! Cette démarche permet d'orienter les réflexions sur des directions nouvelles ... sinon même de remettre en cause ces résultats !

Les sujets suivants ont été abordés :
TEXTES ................................................................................. ET TYPES DE CALCULS
-FURE : informations succintes sur le rôle du lac de Paladru et du ruisseau de Réaumont : étude hydrologique.
-GRESIVAUDAN : Charmeyran et Craponoz, production insuffisante des moulins : hydrologie, éclusage, gestion de l'eau
-METALLURGIE : production des ateliers du Voironnais : importance du trafic de bateaux sur l'Isère
-MOULINS : informations sur les moulins à blé : calcul de la production et du nombre de personnes vers 1360
-GESTION DE L'EAU : nombreux méfaits de l'éclusage : calculs de l'éclusage et de ses conséquences
-CRUES : rares données sur les vieilles crues : calcul des crues de 1856 (Fure) et 1897 (Morge)
-MOULINS : nombre de moulins, démographie : corrélations entre les moulins et la population
-BATEAUX : textes et images : calcul des caractéritiques des coques des barques de l'Isère et comparaison
-ROUES HYDRAULIQUES : données techniques sur les roues hydrauliques : calculs de toutes les caractéristiques.
-USINES : plans et textes : nombreux graphiques, diagrammes sur les superficies, le nombre, l'emplacement des usines


Etudes de l'environnement des vallées


Géologie, géomorphologie, hydrologie de surface, hydrogéologie
Hydraulique des aménagements industriels
Version de 2011




Fig : L'étude du Patrimoine Industriel des vallées a commencé par celle des conditions environnementales.
L'accent a été porté, en particulier, sur l'hydrologie des divers ruisseaux.
C'est l'élément fondamental pour des ateliers et des usines mus par l'eau.


1- ETUDE DES CRUES

Les phénomènes climatiques ne sont pas constants, malgré les apparences. Ils sont soumis naturellement à des variations courtes parfois considérables et imprévues. Il peut y avoir des modifications de très longues durées (comme le petit Age Glaciaire entre le XIVe et le milieu du XIXe siècle avec un maximum durant le règne de Louis XIV, le roi Soleil. A cette époque les fortes rétentions nivales modifièrent les basses eaux).
Il y a ainsi les vents (tornade, trombe), les températures (période caniculaire, gels, incendies), l’eau (pluie intense, crue, inondation ou ruisseau à sec, glissement de terrain). Autrefois cela se traduisait par des récoltes perdues et des disettes (comme en 1693 avec 2 millions de morts dans le royaume de France).
En particulier dans le Voironnais, un petit ruisseau peut se transformer en un quart d’heure en torrent (c’est ce qui s’est passé à Saint-Geoire-en-Valdaine en juin 2002). Ou bien toute une région peut être touchée par les crues dévastatrices comme en 1856. Elles peuvent être plus localisées comme en 1725 au Pin ou (plus étendues) dans la Morge en juin 1897.
L’évolution du climat peut être naturelle (forçage radiatif naturel) ou artificielle (forçage radiatif anthropique c'est-à-dire provoqué par les hommes). Dans les deux cas (qui se superposent) cette évolution peut accroître les phénomènes extrêmes … par exemple les crues les plus violentes sont plus fréquentes.

CONSEILS RELATIFS AUX CRUES DESTRUCTRICES : commençons par quelques rappels simples

Une crue est provoquée par une pluie !
Une pluie longue et peu intense, donnera naissance à une crue longue et peu intense.
Une pluie courte et très intense, formera une crue de même profil et particulièrement dévastatrice.


Avec le glissement climatique actuel, l'irrégularité des phénomènes météorologiques extrêmes (vents, orages et tornades, crues ....) s'est accrue.
Dans un contexte régional nuageux et pluvieux "normal", il peut y avoir une cellule orageuse très intense et couvrant une très faible superficie (un km2 sinon moins). Ces pluies créent une très grosse et brutale crue.
C'est ce qui s'est passé dans l'Ainan début juin 2002 et à Meylan milieu juillet 2006. Dans l'Ainan, cette cellule orageuse était au dessus de la partie centrale du bassin versant du ruisseau des cascades (à Saint-Geoires-en-Valdaine) : la crue dévasta tout le bassin aval de l'Ainan (un mort à la Gaîté, usine de Saint-Bueil dévastée, lit triplé en largeur ). Cette intense cellule orageuse et faiblement étendue - 1 km2 - était bien visible sur l'image des échos radar publiée le lendemain par la Météorologie Nationale.
En effet, cet accident pluviométrique, de très faible étendue, n'est pas décelable sur les relevés des pluviomètres. Trop peu nombreux, ils laissent la majeure partie du bassin versant sans contrôle.

LES CATASTROPHES RECENTES ET ANCIENNES : les points communs à toutes les très fortes crues en pays voironnais
(1725 au Pin, 1856 dans la Fure et l'Hien, 1897 dans la Morge, 1934 et 2002 dans l'Ainan - dans la région les fortes crues se présentèrent dans les années 1670-1690, 1720-30 et 1840-50)
ou le rôle majeur des embâcles

-tout d'abord, des choix malheureux : des constructions le long du lit trop près de ce dernier : en cas de crue, l'écoulement du ruisseau gêné par ces obstacles, ne peut plus s'étaler sur les berges et alors l'épaisseur de l'eau s'accroît énormément avec une capacité érosive accrue !!! A l'issue de la crue de juin 2002 dans l'Ainan, la largeur du lit a par endroit été multipliée par trois!!!
-des cellules orageuses très intenses et très localisées dans un contexte de pluie généralisée d'ou des vagues de crue subites et destructrices. Dans nos régions de campagnes peu urbanisées, peu cultivées, le rôle des surfaces bitumées, des toitures, des soles de labour est très limité en superficie et elles ne modifient guère la crue (d'ailleurs avant les années 1930 les chemins bitumés n'existaient pas, mais par contre avant 1920, les cultures et particulièrement les vignes étaient importantes).
-de fortes érosions des versants très pentus des collines à matériaux argileux (origine fluvio-glaciaire) avec entraînement d'arbres vers les bas de pente (cet effet est moins marqué dans le Guiers Mort).
- d'intenses transports de branches et d'arbres complets (tronc, branches et racines) qui dévalent le lit à forte vitesse et qui jouent le rôle de boutoirs démolissant les murs des constructions trop proches de lit.
-au moindre obstacle en travers du lit (seuil vanné, ancien pont à ouverture trop faible, constructions d'usines sur le lit etc) des bouchons (ou embâcles) de débris se forment. Totalement étanches en particulier à cause de leur dimensions (20 mde large et de long, plus de 4 m de haut à Saint-Bueil en juin 2002 - Ainan-) - et il faut ajouter les débris d'origine humaine (portes, pneumatiques, réservoir de propane, bidons, plastiques de toutes natures etc) - ils bloquent l'écoulement normal du flux. Devant passer, ce dernier passe soit par dessus, soit par les côtés créant de fortes érosions.
-enfin, les embâcles, sous la poussée des eaux peuvent céder, le réservoir d'eau se vide brusquement et .... c'est une vague de crue haute de 3 à 4 m qui détruit tout à l'aval (Voiron sur la Morge en 1897 : voir le dessin après).

PROTECTION : au moins quatre actions
- 1 ne plus construire à moins de 100 m du lit d'un ruisseau (excepté sur les berges hautes de plus de 4 m) et abolir toutes actions consistant à réduire la largeur naturelle du lit.
-2 détruire les obstacles générateurs d'embâcles, qui accrochent et retiennent les branches et arbres dérivants
-3 couper au moins sur 10 m de large à partir du lit tous les arbres, les buissons situés sur les berges (action minimum : supprimer les buissons et les branches basses - situées à moins de 3 m du sol - des arbres).
- 4 faire évacuer sur la même emprise, les dépôts des riverains qui retrécissent le lit (tas de terre, ordures, tas de pierres, débris de maçonnerie, objets de toutes natures)

Fig : Les calculs des crues ont été essentiellement effectués par Jean CAPOLINI et à un degré moindre par Pierre-Henri CHAVANIS et Alain SCHRAMBACH.
Il faut noter que les débits de pointe des très grosses et dévastatrices crues précédentes (1725, 1856, 1897 1834 et 2002), sont supérieurs presque du double des valeurs précédentes de fréquence décennale.
(nous les avons mesurées dans l'Ainan et calculées pour la Morge et la Fure).
Par exemple on a obtenu un débit de l'ordre de 80 m3/s à Fures en 1856, ce qui explique l'importance des destructions dans cette vallée.



PUBLICATIONS

EN GENERAL
A. Schrambach J. Capolini Etude hydrologique de quatre crues sévères. Comparaison, étude de leur formation. Conseils aux riverains et aux bâtisseaurs (1725, 1856, 1897 et 2002)   Revue de l’AHPPV de Voiron  2008

VALLEE DE L'AINAN
P.H. Chavanis A. Schrambach L'environnement hydraulique de la vallée de l'Ainan Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de CHaravines décembre 1998 in L'habitat fortifié littoral de Colletière à Charavines dans son environnement (dir M. Colardelle E. Verdel) Rapport intermédiaire de novembre 1997
A. Schrambach J. Capolini La crue du 6 juin 2002. (2002)
A. Schrambach L'étang de la Vora à Massieu (2002)

A) L’EXEMPLE DE LA CRUE DE JUIN 2002 DANS L’AINAN

Fig : Le jeudi 6 juin 2002, après des pluies non exceptionnelles qui durèrent 48 heures et provoquèrent une crue peu intense, un épisode pluviométrique très violent se présenta vers 17 h.
Le "point nodal" fut le centre du bassin versant du ruisseau des cascades au nord de St-Geoire-en-Valdaine où la crue fut la plus violente (cellule orageuse intense et très localisée). Les bassins périphériques, entre Massieu à l'amont, et la Pale, à l'aval, reçurent des pluies de fréquences variables mais fréquentes.
Une embâcle provoquée par un vieux pont à ouverture trop étroite fit déborder ce flux qui inonda les maisons à la Gaîté provoquant le décès d'une riveraine.
A l'aval de St-Geoire-en-Valdaine, les débits se cumulèrent dans le lit de l'Ainan et les dégâts furent localisés essentiellement dans ce lit : sa largeur fut fréquemment triplée par suite des érosions des berges et des transports de sédiments vers l’aval et le Guiers.
A St-Bueil, les dégâts furent très importants et au droit de l'ancienne usine de la MIVA, la rivière abandonna son lit pour, sur 500 m, couler cent mètres plus à l'ouest.
Les embâcles constituées de bouchons d'arbres et de branches furent la cause de ce changement majeur. En ce lieu la crue fut 2,5 fois plus forte que la crue centennale.

Fig : Dans l’Ainan en 2002 à l’aval, au niveau de l'usine de la MIVA (ex tissages Veyre) le lit de l'Ainan est instable depuis longtemps comme le montre cette carte.
Dans les années 1840 (trait vert) un méandre a été abandonné (d’où une limite commune de Saint-Bueil- commune de Voissant illogique et la mise hors service du moulin de Saint-Bueil)).
Un phénomène identique s’est produit en juin 2002 avec une pointe de crue de 90 m3/s (trait violet) avec la destruction de l’usine MIVA (qui était fermée depuis 3 années).   


Fig : Dans l’Ainan en 2002 à l’extrême aval, à l’aval de l’usine MIVA, le moulin de Vaulserre (val serré ou gorges de l'Ainan) est cité depuis 1670 mais,
étant lié au château construit en haut de la gorge en rive droite, il doit être plus ancien. Il est à 300m en amont de la confluence avec le Guiers.
Il a fonctionné jusqu'à la fin du XIXe siècle. Avant la crue de juin 2002, il subsistait le mur du canal d'amenée, quelques pans de murs, un petit arc en plein cintre
qui pouvait dater du XVIIIe siècle, le canal de fuite. L'ouvrage de prise était déja détruit. L'épisode destructeur précédent fut probablement la crue de mars 1934.
Bien qu'en ruine on pouvait encore distinguer le bâtiment principal avec le départ du canal de fuite (petit arc en calcaire cité et fosse).
Après la crue de 2002, où avec un débit d'une centaine de m3/s, la lame d'eau devait avoir 1,20 m d'épaisseur d'une berge à l'autre, tout a été rasé et laminé.
La fosse et le canal de fuite ne sont plus visibles, les maçonneries ont disparu ainsi que le petit arc. Le mur du canal d'amenée a été fortement dégradé mais il est encore visible.
Le moulin n'existe plus ! La crue de 2002 a donc une fréquence rare puisque les précédentes n'ont pas, probablement, détruit cette construction.

En ce lieu, il est vraisemblable que l'intensité de cette crue fut la plus élevée depuis, au moins, le XVII ème siècle. Toutefois elle est atypique et doit être reliée à un "grumeau pluviométrique" (c'est à dire une cellule orageuse, un pic pluviométrique de forte intensité, très court) de faible extension et localisé au dessus de St-Geoire-en-Valdaine ainsi, probablement, qu'un autre vers Merlas. Les calculs de la crue de la Morge de juin 1897 (d'après les traces du plan d'eau - encore visibles ! - et l'usage d'un modèle hydraulique mathématique) donnent, à superficie de bassin versant égale, un débit spécifique de la pointe de crue identique à celle de l'Ainan en 2002 (pour la Morge en amont de Voiron). Dans les deux cas, les dégâts très importants furent causés par les embâcles (accumulation de troncs d'arbres).


Fig : Les ponts construits avant le XXe siècle (sorte de pont-poids avec une voûte d'ouverture trop faible) calculés pour laisser passer un
débit de fréquence relativement faible, contribuèrent à créer une embâcle. Ils furent submergés puis contournés ou bien l'eau sortant du lit emprunta un autre chemin !
Les ponts modernes, avec un tablier mince, présentant une ouverture importante pour l'eau, se comportèrent autrement. Le tablier soulevé par l'eau se déposa quelques mètres à l'aval.


Fig : Les ouvrages de prise en "L" (conception originale spécifique au Voironnais et destinée à favoriser les éclusages) qui lors de leur construction
déplacèrent artificiellement le lit des ruisseaux sur le versant , furent submergés et le ruisseau recoula en contrebas dans son lit d'origine, le thalweg, où il y eut de fortes érosions.
C'est ce qui se passa à l'usine de la Martinette dans l'Ainan, lors de la crue de juin 2002 et à la Grande Guillionnière dans la Fure,
avec les mêmes résultats (ravinements, déchaussement de piles de pont), lors de la crue d'octobre 1994.


Les seuils furent contournés car, comme pour les ponts, ils n'étaient pas calibrés pour un débit aussi important. De plus ils accrochèrent les branches et troncs d'arbres et formèrent des embâcles (ce sont eux qui générèrent les embâcles à Saint-Bueil en juin 2002).


VALLEE DE LA HAUTE BOURBRE
J. Capolini A. Schrambach La vallée de la haute Bourbre. Hydrologie Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de Charavines décembre 2001.in L'habitat fortifié littoral de Colletière à Charavines dans son environnement (dir M. Colardelle E. Verdel) Rapport triennal de décembre 2001

VALLEE DE LA FURE
A. Schrambach Etude hydrologique de la vallée de la Fure et du Réaumont La naissance d'une vallée industrielle en Dauphiné : la Fure (CD la Fure) 2000 - 2004
J. Capolini et A. Schrambach Vallée de la Fure : la crue de 1856. Essai de prévision des dégâts d'une future grosse crue dans la vallée (2002)
A. Schrambach Etude des étiages sévères de la Fure. 2003 (étude réalisée à l'aide des mesures de débits effectuées durant l'été 2003, très sec et chaud, par J. Capolini et A. Schrambach).
A. Schrambach J. Capolini Etude des sources de Réaumont. Conséquences pour les étiages de la Fure 2006


B) L’EXEMPLE DE LA CRUE DE MAI 1856 DANS LA FURE

Fig : Dans la vallée de l'Ainan en juin 2002 et dans la Fure en mai 1856 (le vallon de ce ruisseau est très étroit et les usiniers construisirent – avant cette crue et après !-
les bâtiments industriels sur le lit qui passa en galerie) , les passages des ruisseaux sous des bâtiments (Ainan à St-Bueil) sinon sous des usines
(très nombreuses et longues galeries dans la Fure) furent obstrués par des embâcles (bouchons quasi étanches de troncs et de branches et aussi, en 2002,
de pneumatiques, de voitures, de meubles).
Les écoulements pour continuer leur avancée, se gonflèrent et traversèrent les cours d'usine, pénétrant dans les ateliers et les sous sols.

VALLEE DE L'HIEN
J. Capolini, A. Schrambach L'environnement hydrologique du bassin versant de l'Hien Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de CHaravines décembre 2003
J. Capolini, A. Schrambach Le grand étang de Doissin Publication de la Communauté de Communes de la vallée de l'Hien 2004
VALLEE DE LA MORGE
A. Schrambach J. Capolini Un château d'eau naturel, le massif du Barracuchet entre Saint-Sixte, Saint-Nicolas-de-Macherin et Saint-Aupre (2005)
A. Schrambach J. Capolini La vallée de l'étang Dauphin et les gorges de Crossey. Hydrologie et géologie St-Etienne-de-Crossey et Coublevie 2005
Ces deux études associées à celle des sources de Réaumont (vallée de la Fure) ont permis de dégager quelques caractéristiques hydrogéologiques des alluvions fluvio glaciaires, des alluvions fluviatiles et des poudingues du Miocène qui jouent un rôle important dans la région.
J. Capolini A. Schrambach Hydrologie de la Morge 2006. Lors de cette étude le débit de pointe de la crue de juin 1897
a été déterminé grâce à des laissées de crue sur le mur d’une vieille forge (voir l’image suivante)
A. Schrambach M. Perrin-Taillat M. Hydrologie du ruisseau de Taille à Voiron 2006


C) L’EXEMPLE DE LA CRUE DE 1897  DANS LA MORGE

Fig : Un exemple de ce qu’il ne faut pas faire : en 1897, une énorme crue se produisit dans la Morge. En amont des gorges de Voiron, l'usine de tissage Brun
fut partiellement détruite. Le directeur Brun Jean Marie, a relaté cette catastrophe " samedi vers dix heures du soir, je fus réveillé par un bruit singulier ...
 qui semblait sortir de mon jardin ... l'eau avait envahi les dernières marches de l'escalier ... j'étais à peine revenu de ma surprise, qu'un bruit épouvantable frappait mon oreille ...
une masse d'eau venait d'enlever une porte fenêtre et la lame d'eau haute de six mètres (valeur fortement exagérée mais quand on panique !!!!) m'emportait dans le lit du torrent déchaîné ...".
Le dessin montre l'usine construite sur la berge rive gauche et, complétant l'effet de la berge rive droite plus haute, les bâtiments rétrécissaient le lit de la Morge.
La crue arrivant, pour passer dans ce goulot faisant office de barrage, le plan d'eau monta énormément en amont.
Cet effet fut accru par la formation d'une embâcle. Les murs des sheds, sous la poussée des eaux, s'effondrèrent (comme en juin 2001 pour l'Ainan à l'usine de St Bueil).
Le petit lac temporaire créé en amont de l’usine  se vida brusquement en formant une vague qui devait avoir 2,5 à 3 mètres de haut.
Son arrivée à l'aval immédiat est relatée par J.M. Brun dans le texte précédent.

TRIBUTAIRES DU LAC DE PALADRU (COURBON ET SURAND)
J. Capolini, A. Schrambach Le bassin du lac de Paladru. Hydrologie. Rapport de fouilles archéologiques de l'équipe de CHaravines décembre 2002
A. Schrambach La crue de 1725 dans le Surand (2002). Une approche du débit de cette crue a été effectuée.

PETITS BASSINS VERSANTS
Dans le cadre de diverses études, des débits ont été mesurés dans plusieurs ruisseaux en 2005-2006 : les sources de Réaumont, le Gard (la Murette), Taille (Voiron), Charmeyran (la Tronche) et Craponoz (Crolles).
Lors de la canicule de 2003, en août une tournée générale des ruisseaux étudiés a été effectuée. Par exemple, le débit de l'Hien à St-Victor-de-Cessieu n'était plus que de 50 l/s. Les débits de la haute Bourbre à Badier étaient de 60 l/s, la Bourbre à la Tour-du-Pin était à sec, le Courbon à Paladru également. L'Ainan, à St-Bueil, au lieu de mesure du débit de la crue de juin 2002 (soit de l'ordre de 90 000 l/s) n'était plus que de 80 l/s. De même les ruisseaux suivants ne coulaient plus au milieu de l'été : l'Ainan à l'Arsenal , le ruisseau de la combe de Bilieu (Ainan), le ruisseau de la Davière (Ainan), le Surand (le Pin) et le ruisseau de Biol (Hien). Par contre le Réaumont a conservé un débit de 300 l/s (valeur probable).


LE GUIERS MORT

Le bassin versant du Guiers Mort (dont les crues seront étudiées) est caractérisé par la présence de nombreux karsts. Le dessin suivant montre les résurgences, en crue et étagées, du karst à la Porte du Grand Logis. Le mur de protection de la berge rive gauche a été érigé par les Chartreux (probablement au XVIe siècle) de façon à protéger le vieux chemin venant de col de Porte.



Fig : les sorties du karst de l’Urgonien à la porte de l’Enclos et le mur cartusien de protection de la berge de façon à soutenir le vieux chemin
reliant le monastère à Grenoble via le Sappey, le col de Porte et la Diat.



Les débits de basses eaux du Guiers mort à la porte de l’Enclos ont été mesurés par G. Remillier (ONF) et A. Schrambach (durant l’hiver 2007-2008).

Les études générales, à caractère hydrologique, suivantes ont été rédigées :


Schrambach A. Les karsts, géologie, hydraulique et hydrologie 70 pages  Non édité 2008
Schrambach A.  Remillier G.  Capolini J. Conditions d’alimentation en eau des ateliers cartusiens du Guiers mort 32 pages  Non édité 2008
Schrambach A.  Les réseaux hydrauliques des ateliers cartusiens du Guiers mort 44 pages  Non édité 2008
Schrambach A. Le climat des dernières 1000 années. Conséquences pour l’hydrologie des rivières. 8 pages  Non édité 2008






2- ETUDE DES ZONES HUMIDES

-O-

D'autres approches ont été faites afin de déterminer les relations entre la présence de zones humides, de marais (avec les tourbes, les dépôts d’argiles plastiques d’origine glaciaire) et le développement des hameaux, des maisons fortes et des moulins.

Une corrélation très forte est apparue pour tous ces éléments dans les vallées de l'Ainan, de la haute Bourbre et de l'Hien.

Fig : Les marais formaient un obstacle sérieux aux échanges entre rives, aux communications. Le moindre rapprochement des berges était aménagé en gué.
En ce lieu, source de vie et d'activités, il y eut très tôt des hameaux, des maisons fortes et des moulins.


Lire à ce sujet :

Le gué de Saint-André-le-Gaz sur la Bourbre (La Palud). A. Schrambach H. Rostang, R. Pahud Chroniques Rivoises n°35 mai 2003











3- ETUDE DES ETIAGES (basses eaux)


-O-



Si l'étude des crues et des écoulements moyens est utile, celle des basses eaux l'est encore plus car elles conditionnent
les conditions de fonctionnement des ateliers puis des manufactures mus par l'eau (pratique de l'éclusage).


VOIRONNAIS

A. Schrambach Etude des étiages sévères de la Fure (étude réalisée à l'aide des mesures de débits effectuées durant l'été 2003, très sec et chaud ainsi que celles de 2004, par J. Capolini et A. Schrambach). 2005
A. Schrambach J. Capolini Etudes des sources de Réaumont (affluent de la Fure2006 non publié

Les étiages du ruisseau de Taille, petit affluent de la Morge (faubourg ouest de Voiron) ont fait l'objet de mesures pendant plusieurs mois.


L'été 2003 a été particulièrement sévère. et ses effets sont présentés succinctement avant.


MASSIF DE LA CHARTREUSE

Les étiages du Craponoz (à Crolles), à la Tronche sur le Charmeyran et au ruisseau de Taille (faubourg ouest de Voiron) ont fait l'objet de mesures pendant plusieurs mois.

Schrambach A.    Massif de la Chartreuse : les karsts, géologie, hydraulique et hydrologie 70 pages  Non édité 2008.
Cette étude présente également les résultats des mesures des débits d’étiage mesurés à la porte de l’Enclos dans le Guiers mort.

De façon à définir grossièrement les débits des ruisseaux (crues et surtout les étiages) durant le Petit Age Glaciaire (et particulièrement les XVIIe et XVIIIe siècles), l’étude suivante a été réalisée :
Le climat durant le dernier millénaire. Conséquences pour l’hydrologie des ruisseaux 2008 Non édité.




4 – HYDRAULIQUE DES AMENAGEMENTS INDUSTRIELS



-O-



L’énergie hydraulique ayant été la reine des sources d’énergies durant des millénaires,
l’étude globale des aménagement hydrauliques des ateliers et des usine s’imposait.



Les moteurs et l’énergie
SCHRAMBACH A.  Principes, images des roues hydrauliques   03 2011   26 pages   24 figures  Non édité
SCHRAMBACH. A. Les roues hydrauliques. Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde de moulins. 156 pages  2009
SCHRAMBACH. A. Les moteurs autres que les roues hydrauliques. Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde de moulins. 143 pages  2010
SCHRAMBACH A. Vallées industrielles autour du lac de Paladru (Isère). Des petits ateliers aux usines : évolution, accroissement des  dispositifs énergétiques d’origine hydraulique  04 2011     27 pages  23 figures

Les liaisons moteurs - machines
SCHRAMBACH A.  Evolution durant les deux derniers millénaires des mécanismes assurant la liaison entre les moteurs et les machines. 27 pages  23 figures 2010 Non édité

Ouvrages hydrauliques
SCHRAMBACH A.  Voironnais, vallée du Guiers mort (massif de la Chartreuse). Les seuils en rivière et les ouvrages de prise dérivant l’eau vers les ateliers.  66 pages  60 figures 2009 Non édité.
SCHRAMBACH A. Pays Voironnais et Massif de la Chartreuse (Isère). Les seuils en rivière. 10 pages  12 figures  2011 Non édité.
SCHRAMBACH A. De vieux aménagements :  les chaussées en terre, les serves et les étangs dans les vallées autour du lac de Paladru (avant 1850)  46 pages, 26 figures 2009 Non édité
SCHRAMBACH A Vallées du Voironnais. Les prises d’eau alimentant les réseaux hydrauliques  (arrosage et usiniers) 28 pages  27 figures 2010 non édité
SCHRAMBACH A.  Les canaux usiniers et d’arrosage   48 pages  46 figures 2010

Gestion de l’eau
SCHRAMBACH A. Le Voironnais et le Guiers mort (Isère). La gestion de l’eau dans les vieux ateliers mus à l’eau. Principes – évolution.  16 pages 12  figures  2009 Non édité.
SCHRAMBACH A. Une situation conflictuelle : la gestion de l'eau dans la vallée de la Fure du XIVe siècle à nos jours  Chroniques Rivoises n°27 mai 1999
SCHRAMBACH A. La gestion de l’eau par éclusage, ses contraintes, ses possibilités. Complément technique à « Une situation conflictuelle : la gestion de l’eau dans la Fure du XIVe siècle à nos jours  Chroniques Rivoises n°27 mai 1999 »   15 pages 2008 Non édité
A. SCHRAMBACH  Massif de la Chartreuse. Le Guiers mort. La gestion de l’eau au jour le jour dans les ateliers cartusiens échelonnés le long du Guiers mort 7 pages 6 figures  2009 Non édité
SCHRAMBACH A.  Les vieux ateliers du Voironnais  installés en tête des petits affluents. Conditions d'alimentation avec trois exemples de calculs détaillés.  23 pages 2009 Non édité.
A. SCHRAMBACH Les vallées du Voironnais – Isère. Comment accroître l’énergie crée par un dispositif hydraulique dans une usine ?    23 pages   21 figures    11 2011  Non édité

Réseaux énergétiques
SCHRAMBACH A.  Vallée de la Fure Le canal usinier et l'axe hydraulique et énergétique des ateliers et usines  1999-2009      29 pages  99 figures 4 tableaux Non édité.
SCHRAMBACH A.  Voironnais et massif de la Chartreuse. Transport de l’eau : les béals en bois et en pierre dans les anciens ateliers.  23 pages  23 figures 2009 Non édité
SCHRAMBACH A. Des aménagements exceptionnels : les aqueducs de la vallée de la Fure Chroniques Rivoises n°23 mai 1997
A. SCHRAMBACH  Pays Voironnais. Arrosage des prairies et réseaux de canaux 10 pages    7 figures 2010
A. SCHRAMBACH Vallée de la Fure.  Les canaux réservés à l’irrigation. Gestion de l’eau d’arrosage des prairies, des cultures dans la Fure du XVe siècle au XXe siècle. 16 pages  7 figures  2010 Non édité
SCHRAMBACH A. Les canaux dans la Fure : un réseau essentiel pour la vie économique de la vallée. Chroniques Rivoises n°24 novembre 1997
A. SCHRAMBACH   Vallée du Guiers mort. Les réseaux et les ouvrages hydrauliques des vieux ateliers cartusiens.  57 pages  49 images) 2010 Non édité
SCHRAMBACH A.  Les canaux usiniers et d’arrosage   48 pages  46 figures 2010

Autres sources d’énergie
SCHRAMBACH A. Les réseaux électriques dans les vallées autour du lac de Paladru Chroniques Rivoises n°39 mai 2005
SCHRAMBACH A.  Les réseaux électriques dans les vallées autour du lac de Paladru  4 pages          19-08-2003    02 2010  
Pour les autres sources d’énergie consulter :  SCHRAMBACH. A. Les moteurs autres que les roues hydrauliques. Edition Fédération Française des Associations de sauvegarde de moulins. 143 pages  2010





Fig : un exemple d’aménagement raisonné : la papeterie des Sarrazins sur la Morge en amont de Voiron.
(ce dispositif fut inventé au IIIe siècle ap. J.-C. au moulin gallo-romain de Barbegal qui alimentait en farines la ville d’Arles toute proche).
Chaque moteur reçoit la totalité du débit disponible et l’énergie totale de l’usine est la plus grande possible.
Toutefois, comme les turbines existaient à l’époque remplacer les 4 roues hydrauliques du type « au dessus » par une turbine
n’aurait certes pas amélioré le rendement du dispositif, mais il y aurait eu une énorme économie dans les maçonneries.
C’est ce qui fut fait une dizaine d’années après le démarrage de l’usine.